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06/11/2005

Sylt

un matin de bise
au nord de sylt
le gardien du phare se leva maigre

telles des contreforts rocheux
ses paumettes
et des crêtes broussailleuses
ses arcades
soulignées par la proue du nez
au-dessus d'un océan
de peau parcheminée

avant lui
karsten s'était levé sans poitrine
arno sans épiderme
holger sec et plat comme un hareng

lui s'éveilla maigre
et comme ses prédécesseurs sur l'îlot
il mourut de s'être éveillé autre

--

(extrait de "En soufflant sur des cendres", éd. Fer de Chances 1998)

22:55 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (6)

Commentaires

C'est étrange, mais pourquoi pas !

Écrit par : Calou | 06/11/2005

Ben, ce qu'il y a, surtout, c'est que c'est VRAI. J'y étais !

Écrit par : Roland Fuentès | 06/11/2005

peut etre mais c'est abominablement nul

Écrit par : julien | 06/11/2005

Merci !
Encore !

Écrit par : Roland Fuentès | 06/11/2005

alors ça, j'adore, des réactions comme celles de julien. Moi je suis polie et je respecte, même si je n'apprécie pas particulièrement.

Tu fréquentes de drôles d'endroit Roland !

Écrit par : Calou | 06/11/2005

En l'occurence c'est Juju qui fréquente mon blog.
Bonjour Juju, on se connait pas mais c'est sympa d'être passé.

Écrit par : Roland Fuentès | 06/11/2005

Les commentaires sont fermés.