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24/04/2006

Réaction à chaud

Un week-end très intéressant au Festival BD/littérature du Haut-Jura, à Saint-Claude, hier et avant-hier. Très bonne ambiance, discussions passionnantes lors des débats-rencontres organisés avec les écrivains présents. (Je ne parle que des écrivains parce que c’est bibi qui les avais invités et qui présentais les rencontres, mais les dessinateurs étaient sympas aussi. Je recommande Didier Millotte, notre petit chouchou à Salmigondis, parce qu’il a un style vraiment à lui et, à mon avis, de l’avenir).
On pourrait regretter que le public n'ait pas été suffisamment nombreux pour entendre ce que nos écrivains avaient à dire. On pourrait regretter que les enseignants dans leur ensemble, et les profs de lettres en particulier, aient une fois de plus brillé par leur absence, démontrant leur parfait désintérêt pour la littérature contemporaine. (Merci aux rarissimes - et d’autant plus courageux - enseignants qui ont osé venir ; j’espère que vos collègues ne vous le feront pas payer chèrement s’ils apprennent que vous étiez parmi nous ce week-end…). On pourrait regretter que les instances culturelles régionales n'aient pas fait l'effort de s'intéresser à autre chose, pour une fois, qu'aux gueuletons très sélects organisés avec notre argent pour le plaisir de leurs papilles et pour le plus grand mépris du public.
Pourtant, l’info était passée ; nous avons eu ce qu'un petit festival pouvait espérer de mieux de la part des radios, télés et journaux régionaux, ainsi qu'en terme de sites et blogs spécialisés dans la BD ou dans le livre jeunesse.
On pourrait regretter (après j'arrête de regretter au conditionnel) un énorme désintérêt de la part des sites et blogs littéraires, qui, à de très rares exceptions près, se sont bien gardés d'annoncer ce festival.
C'est pas grave, on remettra ça une quatrième fois. Et cette fois... malheur à ceux qui ne viennent pas ! (on a des listes, on connait ceux qui sont allés à la pêche, ceux qui sont restés au lit, ceux qui sont allés à l'église, ceux qui sont restés devant la télé, etc... )

18:10 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (6)

Commentaires

Le pb est que pour faire une annonce, je parle pour mon site, il me la faut dans les temps, soit avant le 1er de chaque mois puisque je fais une lettre d'info mensuelle.

Écrit par : Calou | 24/04/2006

Tu crois que je n'ai que ça à faire de pister les infos intéressantes ? Si tu as une annonce à faire passer chez moi, tu la prépares, l'écris et me l'envoies dans les temps pour que j'ai juste à la coller dans ma lettre d'info. On me sollicite trop pour des tas de choses alors si en plus il fallait que j'écrive les annonces des autres... ceci dit, tu sais comment procéder avec moi pour la prochaine, et j'avais bien compris hélas que peu de gens ont été relai pour ce festival BD. (et pour la BD en général, d'ailleurs)

Écrit par : Calou | 24/04/2006

un bide quoi, et pretentieux. et le crl fc il a p-être d'autres chats à fouetter

Écrit par : roland | 24/04/2006

Eh oui, Roland, je fais partie de ceux qui sont allés à l'église non pas pour faire ma prière mais pour écouter ma fille jouer de l'orgue.
Ma visite au salon a certes été tardive.
Pour le relais de l'info, je te dis la même chose que Calou. J'ajoute que je ne vois pas pourquoi je me serais "bien gardé" d'annoncer un festival dont un ami est l'un des organisateurs. Si je n'ai pas pensé à parler du salon sur mon blog, c'est parce que j'ai constaté que l'annonce en ligne d'événements locaux n'avait pas d'impact et je n'ai donc même pas eu l'idée de réagir. Effectivement, un communiqué m'aurait "réveillé" en me montrant qu'on pouvait voir les choses autrement.
D'autre part, j'avoue ressentir en ce moment une lassitude certaine car cela fait un quart de siècle, à propos de la vie culturelle locale, que j'entends des jérémiades sur "le public peu nombreux". Dans des villes comme Saint-Claude ou Oyonnax, en ce qui concerne plus précisément la littérature, le public ne se déplace pas pour une raison très simple : parce qu'il n'existe pas. Ce public est ailleurs, éparpillé. Heureusement, on le rencontre beaucoup sur le net, en nombre et en qualité.

Écrit par : Christian Cottet-Emard | 25/04/2006

Je comprends ta déception Roland. Quand on passe le meilleur de son temps à monter des manifestations pareilles, on aimerait qu'il y ait du monde, histoire de ne pas avoir fait tout ça pour un si petit nombre. Je sais, c'est usant. Et le type là, l'autre Roland, ce doit être un Gault et Millet des rateliers et des banquets qui se goinfre sur le dos de gens comme toi. Il a d'autres chats à bouffer. Demain il sera ailleurs. Ne réagis pas, laisse pisser, il ne le mérite pas.

Écrit par : Calou | 25/04/2006

Un commentaire à la volée avant de partir aujourd'hui en vacances.
Je suis assez d'accord avec Christian, la pub locale pour un événement local doit être surtout le fait de la municipalité et des instances culturelles compétentes. Les blogs et les sites ont le mérite de faire circuler l'info, mais notre "public" est extrêmement dispersé, parfois au-delà même des frontières de la France. La chance d'internet est de permettre à ces personnes dispersées de se retrouver, de se reconnaître et d'échanger.
Je garde un très bon souvenir des festivals de Saint-Claude où tu m'avais invité, pour la qualité des échanges et des animations, la sympathie de l'accueil, etc. peut-être y a -t-il un phénomène de lassitude à la 3e édition... D'une façon générale, ces fêtes du livre sont un peu des "galères" : je pense notamment à des salons auxquels nous avons tous deux participés, dont Villefranche-sur-Saône...

Écrit par : J.J. Nuel | 25/04/2006

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