25/04/2006
Réaction à froid
A froid, on choisit de ne garder que le positif.
On se dit que 550 visiteurs qui rencontrent au fin fond d'une (superbe) vallée jurassienne des auteurs qui pour la plupart n'y sont jamais venus, ce n'est finalement pas si mal.
Quand on repense aux réactions positives glanées par ci, par là, à l'issue des rencontres, en tendant discrètement l'oreille... on se dit que c'est toujours ça de pris pour le livre.
Et on finit par décider de continuer. Quoique, pour être tout à fait honnête avec soi-même... ça, on l'avait décidé bien avant, même alors qu'on hésitait entre se réjouir et cracher du fiel.
J'ignore encore ce qu'en pensent les autres bénévoles, mais moi je suis partant pour la quatrième édition.
Affaire à suivre...
01:40 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (8)
Commentaires
Continuez, continuez, 550 personnes qui ont, soit découvert, soit été heureux, c'est énorme. Je sais que je ne suis pas prétentieuse, mais je me dis que si par ex un jour j'arrivais à écrire un conte qui réchauffe et qui fasse le plus grand bien ne serait-ce qu'à un seul lecteur, je serai récompensée de mes efforts. Alors organiser un festival où 550 lecteurs sont venus, ce n'est vraiment pas rien, même si cele demande énormément de temps, de travail et de sacrifices. Continuez, continuez...
Écrit par : Calou | 25/04/2006
Merci Calou.
Allez, pour le prochain, objectif 560 !
Écrit par : Roland Fuentès | 25/04/2006
J'ai moi aussi, comme Jean-Jacques Nuel, un excellent souvenir de ma participation au festival BD Littérature de Saint-Claude. Accueil sympathique, ambiance décontractée, contacts avec d'autres auteurs, avec les amis lointains, tout cela est toujours d'actualité à Saint-Claude et je l'ai ressenti aussi bien en tant qu'auteur que simple visiteur. Que le public soit nombreux ou clairsemé n'y change rien. Je tenais à le dire pour bien préciser que mes constats sur l'absence de public pour la littérature dans des villes comme Saint-Claude ou Oyonnax ne sont dictés par aucune aigreur. Je pense seulement qu'il faut parfois veiller à ne pas user l'enthousiasme, la générosité et l'énergie dont on peut être animé comme tu l'es, Roland, contre la véritable glaciation culturelle en progression dans nos provinces et, d'une manière générale, dans la société tout entière. Après, c'est une histoire de tempérament et le mien, beaucoup moins bouillonnant que le tien, Roland, me conduit à penser qu'on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif.
Écrit par : Christian Cottet-Emard | 26/04/2006
Je n'ai pas été un lecteur assidu de ton blog ces dernières semaines, Roland, et du coup... je n'ai pas su que le festival de Saint-Claude avait lieu la semaine dernière. :-(
J'essaie de me tenir vaguement au courant de ce qui se passe mais là je dois dire que je n'ai vu passer aucune info, ni sur le web, ni dans le coin où j'habite (région de Salins), ni sur Dole où je vais souvent.
Un truc qui marche pas trop mal: créer un liste de diffusion yahoo et inviter tous les participants des dernières éditions du salon à s'y inscrire.
Écrit par : Philippe Gindre | 07/05/2006
PS: merci pour la note sur Vilaines romances! On travaille déjà sur la suite, histoire d'accélérer un peu le rythme. Fernando Goncalvès-Félix sera au salon de Damparis dans 15 jours, pour ceux qui veulent le rencontrer.
Écrit par : Philippe Gindre | 07/05/2006
PPS: maintenant que j'y pense tu vas certainement m'objecter avec raison que c'est moi-même qui ai mis l'info de la préparation du salon sur le site de Salmig et que j'aurais pu le noter quelque part... Mais c'était il y a pas mal de temps, et je gère maintenant une quinzaine de sites: j'ai oublié. Je fais partie hélas de ces gens (visiteurs potentiels de salon :) qui oublieraient leur tête si elle n'était pas solidement assujettie à leur tronc, qui ne voient pas le temps passer, et à qui il faut tout rappeler au moins 3 fois, et 15 jours à l'avance.
Écrit par : Philippe Gindre | 07/05/2006
En parlant d'autres actions, j'attends en pv tes réactions, Roland...
Écrit par : Calou | 08/05/2006
Ça arrive.
Écrit par : Roland Fuentès | 08/05/2006
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