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24/01/2007

SIGNATURE COLLECTIVE DE LA ROUTE

medium_Untitled-1.21.jpgSamedi 3 février, à partir de 14 h 30, Catherine Salmon, Bernadette Coltice, Bernard Chatelet, Robert Ferraris, Guillaume Verne, Christian Lux, Ghislaine Damont-Gilet et Roland Fuentès signeront le recueil collectif intitulé "La route de chaque jour me suffit..." (éd. Jacques André), où, sans honte aucune, ils ont tous pondu une nouvelle sur le thème... de la route. Cette séance de dédicace collective se déroulera simultanément dans trois hauts lieux culturels de Bourg-en-Bresse : la librairie Montbarbon, la librairie du Théâtre et la Maison de la Presse, chacun de ces endroits accueillant deux ou trois auteurs en même temps.
Les huit auteurs ci-dessus nommés auront une pensée émue pour le neuvième auteur de l'anthologie, le regretté Gérard Tissot, auquel ils ont dédié l'ouvrage.
Les droits d'auteur dudit ouvrage seront intégralement reversés à la fondation Romans Ferrari, située dans le village de Romans, dans l'Ain, et qui oeuvre pour la rééducation pédiatrique.
Il y aura donc des auteurs de l'Ain, samedi 3, dans les librairies de la capitale de l'Ain. Qu'on se le dise !

16:45 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

la fondation ferrari va certainement faire fortune

Écrit par : thierry | 24/01/2007

En attendant, voici un livre à lire:

LE PASSEUR D'ETERNITE

« Si tu veux, je peux te vendre l’histoire de Maladite. […] Je vais donc réchauffer dans la lumière ces quelques années, ce bout de vie qui a scellé le sort de Maladite. Je te raconterai des choses que lui-même a ignorées. J’en connais aussi d’autres, de plus profondes ; mais celles-là, tu ne les apprendras pas plus qu’un autre », confie une vieille sorcière au narrateur, Jean Vayron, avide de questions volées à l’oubli, marchand d’œuvres d’art pendant la Grande Peste de 1720. C’est à Aix-en-Provence, lors d’une foire aux draps, que ce négociant itinérant recueille quelques bribes de l’histoire d’un nabab au commerce frauduleux, un étrange spéculateur d’œuvres d’art qui franchissait rarement les limites du comté et tentait de sauver du pillage des œuvres de grande valeur saccagées dans l’ignorance. Mais une histoire étant toujours à la merci d’arrangements et de mensonges, quelle raison donner à celle-ci, livrée par une incarnation du Diable, du Malin, la camarde peut-être bien ?

Le verbe toujours affûté, la plume élégante et riche, Roland Fuentes nous soigne dès la première page avec cette histoire ancienne aux reflets changeants, virant du sombre au lumineux, associant de bons vieux mots richement dépoussiérés aux tournures rares et musicales. Outre l’atmosphère brumeuse propice aux avènements étranges qu’il affectionne tant, mêlant le bizarre au grinçant à la folie, son style met merveilleusement en lumière cette histoire d’œuvres d’art bordée de passion, de religion et d’obscurantisme. Quelle écriture ! Ciselant ses mots et leur agencement dans une quête constante de fluidité et de recherche qui ravira le lecteur exigeant, il nous livre, entre passé-simple et plus-que-parfait, un roman intelligemment construit. Deux voix interpellent le lecteur dans une telle promiscuité de confidences qu’il pense en être l’ultime destinataire. Cette attention amicale l’implique d’emblée dans une aventure qui pourtant lui est étrangère. Imaginant que les secrets dévoilés au compte goutte lui sont exclusivement destinés, il boit goulument la cigüe avec la gourmandise d’un gourmet qui apprécie une écriture travaillée et légère, un vocabulaire étonnant glissé avec parcimonie, un souffle ample, des phrases qui respirent malgré la noirceur du tableau. Voici un roman bien rythmé campé dans l’Histoire, un suspens au cordeau servi par une plume aux petits oignons qui, espérons-le, ne sera pas relégué aux oubliettes par le mercantilisme aveugle ambiant. Voici une belle tranche de littérature parue aux 400 coups. Un moment de lecture qui fait un boucan du diable. Avis aux amateurs… d’art.

Écrit par : Pascale | 25/01/2007

J'ai bien aimé votre livre, j'ose vous conseiller le mien: "Tableau noir et gyrophare" aux éditions Orphie. Vous pouvez aussi aller sur mon blog:
http://juliendesplanques.en-normandie.com/
cordialement
Julien Desplanques

Écrit par : desplanques | 17/02/2007

Merci.
Je le lirai.

Écrit par : Roland Fuentès | 19/02/2007

Les commentaires sont fermés.