26/04/2005
Salon du Polar
Participé au Salon du Polar d'Auriol, le week-end dernier. La parution de ma fameuse "Bresse dans les pédales" étant retardée, je n'y présentais que "Douze mètres cubes de littérature" (aucun rapport avec le polar...) et "La double mémoire de David Hoog" (là, à la rigueur on peut trouver des parentés avec le roman noir). Salon sympa. Pas beaucoup de public, mais il faut savoir qu'Auriol est un village au milieu des collines (mignon, le coin) et qu'il y est donc un peu dur de rivaliser avec le Salon du Livre de Paris. Ce fut l'occasion de rencontrer René Frégni, que nous avons publié dans Salmigondis mais que je n'avais jamais vu en chair et en os. Voisin agréable. Les autres auteurs, je ne les connaissais pas, ou alors de nom : Jean-Paul Delfino, ... Gouiran, ... Del Papas (je fais ça de mémoire alors je me rappelle pas forcément les prénoms...). Pas de caprice de star de toute la journée (il y a des auteurs qui vous font honte des fois, tellement ils se la jouent !). Au contraire, ce petit monde était plutôt simple. Je sais pas si c'est parce qu'ils étaient méridionaux ou polardeux (ou les deux) mais alors quelle rigolade au repas : je m'étais plus boulégué les boyaux comme ça depuis longtemps ! Principe sympa : des céramistes aubagnais exposaient avec nous, et partageaient notre repas. Idée salmigondienne, qui bien évidemment ne pouvait que me séduire.
Ah, dernière chose après j'arrête de blaguer : la librairie indépendante L'Etoile Bleue, d'Aubagne, qui chapeautait le salon, et que je connais depuis un an, mérite le détour. Si vous y passez (c'est en plein centre d'Aubagne, près de la gare), jetez un coup d'oeil à son rayon Méditerranée. Très fourni, tant sur le plan de la littérature que sur celui des Beaux Livres.
Allez, je vous laisse, de nouvelles aventures m'attendent au pays des livres, notamment une intervention en milieu scolaire, à Gap, vendredi.
Euh, finalement encore un (tout) dernier truc tant que j'y pense : récemment un ahuri se plaignait (caché derrière un pseudo) que je parle un peu trop de moi ici. Je précise en lui faisant la bise que ceci est un blog (autrement dit un journal en ligne), qu'il s'appelle Roland Fuentès (autrement dit c'est le journal en ligne de... ben, Roland Fuentès), et que le fréquenter n'est pas obligatoire...
20:15 Publié dans Livre | Lien permanent