03/11/2006
LE CAFÉ DES POSSIBLES
(De la parole au geste)
La Compagnie Arnica vous invite au Rétro Bar de Neuville-sur-Ain, à participer avec 6 artistes et une rapporteuse au Café des Possibles, espace de discussions et d'échanges autour d'un thème : les rapports qu'entretient l'individu avec le collectif. A chaque rencontre est associée une pensée du jour servant de point de départ aux discussions. A partir de ce que lui évoque cette pensée, chacun est convié à apporter une chose qu'il a envie de partager avec les autres : une photo, un texte, un objet, une scène de marionnettes, des notes de musique... On échange, discute, polémique... Le café clos, la rapporteuse travaille sur ce qui s'est dit et passé, rédige une synthèse et propose une nouvelle pensée communiquée pour la date suivante.
Avec : Nicolas Desmarchelier (guitariste), Isabelle Dias (comédienne), Mathilde Favier (rapporteuse), Roland Fuentès (auteur), Thierry Küttel (contrebassiste, chanteur), Colette Pouliquen (scénographe, marionnettiste), Alexandra Vuillet (comédienne, marionnettiste)
Premier Café des Possibles : VENDREDI 10 NOVEMBRE, au Rétro Bar de Neuville-sur-Ain, de 19 h à 21 h
La pensée du jour :
NÉCESSITÉ N'A POINT DE LOI
(QUELLE EST VOTRE NÉCESSITÉ AUJOURD'HUI ET TROUVE-T-ELLE SA PLACE DANS NOTRE COLLECTIVITÉ ?)
09:47 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
22/10/2006
LA ROUTE DE CHAQUE JOUR ME SUFFIT...
Autre antho, parue la semaine dernière.
Elle réunit 9 auteurs de l'Ain, qui ont tous planché sur le thème de "la route".
Bernard Chatelet, Robert Ferraris, Catherine Salmon, Bernadette Coltice, Roland Fuentès, Gérard Tissot, Ghislaine Damont-Gilet, Christian Lux, Guillaume Verne
éd. Jacques André
163 p. / 13 euros
09:55 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (12)
17/10/2006
LES ANGES ÉLECTRIQUES
numéro spécial de la revue Fiction
sur le thème des ANGES,
vient de paraître.
Avec des textes de Jean-Pierre Andrevon, René Beaulieu, Sylvie Denis, Paul Di Filippo, Roland Fuentès, Jean-Jacques Girardot, Johan Heliot, Rhys Hugues, Richard Kearns, Kelly Link, Fabrice Méreste, Fabio Nardoni, Jamil Nasir, Jean-Louis Trudel, Christian Vilà et Andrew Weiner.
éd. Les Moutons Electriques
distribution Les Belles Lettres
diffusion CED
16:05 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2)
11/10/2006
SALON DU LIVRE D'ATTIGNAT
Dans le petit village d'Attignat, au fin fond de la Bresse, quelques (hordes d') irréductibles amoureux du livre et de la lecture se sont donné rendez-vous le week-end prochain pour le Salon du Livre des Pays de l'Ain et des Environs.
Le salon du livre d'Attignat (à 10 km de Bourg-en-Bresse) est, de loin, le salon le plus important de l'Ain, en terme d'exposants (plus de 100) et de public (près de 3000 visiteurs chaque année).
Au menu : de l'Ain, bien sûr, sous forme d'auteurs du coin, ou écrivant sur le coin. Mais sans sectarisme : le sou des écoles d'Attignat (association organisatrice de l'événement) a invité aussi des auteurs et des éditeurs de toute la région Rhône-Alpes, et même de Bourgogne.
Un important stand jeunesse sera tenu, comme chaque année, par la librairie du Théâtre, au château de Salvert.
Bref, ce week-end, un seul rendez-vous : Attignat, espace Salvert, de 9 h à 19 h, entrée gratuite.
Pour en savoir plus :
http://www.ifrance.com/salon01 http://salondulivre01.hautetfort.com
http://chez.tiscali.fr/litterature01
09:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
30/09/2006
LE SYNDICAT DES PAUVRES TYPES
Eric Faye
éd. Stock
Roman
213 p. / 16, 50 euros
« Le syndicat des pauvres types » est la version longue d’une nouvelle parue en 2005 dans le recueil « Un clown s’est échappé du cirque » (éd. José Corti), alors intitulée « Monsieur tout le monde ». C’est l’histoire d’Antoine Blin, le plus parfait prototype d’individu moyen, auquel la majeure partie de la société pourrait s’identifier. C’est du moins ce qu’a découvert un certain Denner. De but en blanc, celui-ci propose à Blin d’adhérer au Syndicat des pauvres types, un groupuscule d’activistes dont l'objectif, philanthropique s’il en est, serait de réhabiliter ceux que l’on nomme « ploucs, péquenots, pauvres types, pedzouilles », ces éternels perdants que la logique de notre société s’emploie à diaboliser, créant un cauchemar, celui de devoir un jour leur ressembler, et une illusion en exacerbant le rêve de fortune et de réussite, de succès, de notoriété. Problème : Denner n’est pas le seul à avoir découvert Blin. Les organisateurs d’une émission de télé-réalité aussi, qui ont compris que la banalité pouvait rapporter gros en terme d'audience.
L’écriture d’Eric Faye, tout en conservant son potentiel d’inventivité et son exigence, est différente dans ce livre : les phrases sont plus courtes dans l’ensemble, l’humour, façon ironie explosive, est omniprésent. Cet auteur confirme son énorme talent, et prouve en restant fidèle à ses thèmes de prédilection et à ses ambiances favorites qu’il est capable de relever de nouveaux défis littéraires.
Si j’avais lu les 650 romans de la rentrée, je vous dirais peut-être que celui-ci compte parmi les tout meilleurs, mais comme je n’en ai lu que quelques uns, je dirai simplement que c’est mon préféré… parmi ceux que j’ai lus.
13:45 | Lien permanent | Commentaires (3)
20/09/2006
PLUS QUE 10 JOURS !
CONCOURS DE BD SALMIGONDIS
SALMIGONDIS, revue littéraire et artistique, organise un concours de Bandes Dessinées. La date limite de participation est fixée au 30 septembre 2006.
Le thème est libre.
Deux catégories seront représentées : de 1 à 2 pages et de 3 à 8 pages. Il est possible de participer dans les deux catégories.
Chaque BD sera expédiée aux organisateurs en deux exemplaires. Ceux-ci ne porteront nulle mention révélant l'identité de leur auteur. L'envoi sera accompagné d'une enveloppe fermée contenant les coordonnées du participant (nom, prénom, adresse). L'identité des gagnants ne sera révélée qu'après les délibérations du jury.
La participation est fixée à un montant de 10 euros , payables par chèque à l'ordre de SALMIGONDIS .
(Les concurrents désirant participer dans les deux catégories ne paieront qu'une seule fois.)
Les deux premières BD de chaque catégorie seront publiées dans SALMIGONDIS. Leurs auteurs gagneront un abonnement de 4 n° à la revue, ainsi que la somme de 100 euros (1er), 50 euros (2ème).
Les envois seront expédiés ci-dessous:
SALMIGONDIS - Concours de BD, Cuisiat, 01370 TREFFORT-CUISIAT
ou
SALMIGONDIS - Concours de BD, 28 rue du Château Vert, 13710 FUVEAU
Chaque participant recevra le numéro contenant les BD primées.
09:05 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2)
13/09/2006
RETOURS À ALGER
Jacques Ferrandez
Casterman
Carnet de voyages
80 p. / 19, 50 euros
Voici un nouveau Ferrandez, dans le genre qui lui réussit le mieux : le carnet de voyages. Et ce carnet-ci est à classer parmi ses tout meilleurs. Cet aquarelliste hors pair qui réussit à faire sentir l’épaisseur de l’air lorsque la lumière du sud le traverse, et laisse sa patte inimittable sur les plus anodins détails d'un paysage, ce narrateur qui est parvenu à faire revivre en une fresque colorée l’Algérie des différentes communautés dans le premier cycle de ses Carnets d’Orient, revient en force avec un ouvrage élaboré à partir de plusieurs voyages, plusieurs « retours » qu’il a effectués à Alger.
Le terme de « retours » est à prendre ici au sens large, puisque cet enfant de pieds noirs qui a grandi en France, et qui avait surtout utilisé la documentation pour travailler au premier cycle des Carnets d’Orient, n’est revenu qu’ensuite sur le sol de ses ancêtres. Il y est revenu à plusieurs reprises, et il a connu des Algériens d’aujourd’hui, des hommes et des femmes du présent, d’un présent qui change et qui pourtant rappelle des époques anciennes, pour le poids de passé que chaque événement nouveau traîne avec lui… On rencontre des personnages touchants, comme ce fameux Momo de la Casbah, déjà rencontré dans les Carnets d’Orient. On croise l'écrivain Rachid Mimouni, dont Ferrandez illustre ici un texte dédié à la Casbah. On croise des silhouettes, furtives, des visages fixés sur le papier avec leur part d’ombre et de lumière.
Le type de narration propre au carnet de voyages convient parfaitement à cet auteur, peut-être encore plus que la BD : ce mélange de naïveté et d’observation précise que l’on peut distiller dans l’écriture d’un carnet, cette gamme d’émotions qui lui sont propres et qu’il serait difficile à mettre en scène autrement, constituent peut-être ce que Ferrandez manie le mieux, après son aquarelle. Dans les deux mini bandes dessinées insérées à l’ouvrage – elles-mêmes adoptant le type de narration du journal intime, on sent la tension des dix années de terrorisme, et toute la détresse de l’auteur face au drame, face au destin brisé de millions de personnes. Et on comprend que le carnet, pour Ferrandez, est un moyen de rendre hommage à ce qu’il y a de mieux dans l’homme, un moyen de fixer sur le papier la beauté de ces caractères contrastés, espérant jusqu’au bout que les choses s’amélioreront, et éclaboussant la page d’ombres et de couleurs.
23:10 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)